L’architecture est une conception de la vie.
Notre intention profonde est d’amener l’individu à se sentir dans une architecture comme dans un paysage : libre, enveloppé et actif.
Qu’il s’agisse de logements collectifs, d’écoles ou de centres de soins, nous travaillons invariablement à la construction d’horizons successifs, d’ouvertures, de dilatations, de mobilités et de surprises.
Quelque soient les programmes, nous cherchons ce sentiment de paysage, de lumière et de plein air que l’architecture peut prodiguer dès lors qu’elle entre en conversation avec son milieu, qu’il soit naturel ou artificiel, composé ou disloqué.
Cette ambition suppose pour nous de concevoir des formes fortes aux limites diffuses, comme une manière de s’installer dans le monde aussi directement et délicatement que possible.
En ce sens, nous comprenons la fragilité comme une force de projet et de vie, comme une forme d’intelligence et de sensibilité du contour, de la transition, de l’épaisseur : le point d’entrée pour susciter le désir d’habiter et de se sentir chez soi.
Notre très grande attention portée aux détails et à la qualité constructive, comme à la force de l’implantation dans un site, tient à ce que tout est imbriqué et interconnecté, à l’extérieur comme à l’intérieur, dans l’histoire et le présent. En cela, nous abordons la très grande échelle et la très petite dans un même temps.
C’est une condition de la permanence et de l’ancrage, mais peut-être aussi, de la beauté.